Résistez aux tentations de l'été!
Bien cerner l’ennemi
Allez savoir pourquoi, mais le pain et les viennoiseries de la boulangerie semblent toujours meilleurs sur notre lieu de vacances que chez nous ! Elles le font exprès ou quoi ? Sans parler de notre chéri qui n’hésite pas à se lever plus tôt pour nous rapporter une bonne baguette et des croissants bien chauds. Stooooop !
Un croissant de 100 g, c’est 370 calories dont une grande majorité de lipides (18 g) ! Sans parler du beurre et de la confiture que vous envisagez d’étaler…
La solution
Si vous souhaitez faire marcher l’économie locale en achetant des p'tits croissants chez le boulanger (tiens tiens, on vous trouve un brin philantrophe !), craquez pour des pains de seigle (seulement 1g de lipides pour 100 g), complet (1,2 g de lipides pour 100 g) ou multi céréales (5 g de lipides). C’est déjà beaucoup mieux !
Notre petit coup de pouce
Si vous avez fait une grasse matinée, zappez le petit-déjeuner et brunchez. Ainsi, vous ne vous décalerez pas dans vos repas et consommerez moins de calories dans la journée.
Ces dernières semaines, vous avez fait super attention à votre alimentation. Même à la cantine, vous commandiez des carottes râpées alors que la pizza 4 fromages vous faisait de l’œil ! Ce serait dommage de tout gâcher, non ?
Bien cerner l’ennemi
Vous êtes en vacances et vous n’avez pas envie de cuisiner, mais vous voulez garder votre ligne. Alors, lorsque vous apercevez au menu de la paillote, qui se trouve à quelques tongs de votre transat, des salades composées, vous vous dites : "Bingo !".
Erreur ! Généralement, les petits snacks le long des plages ne s’embarrassent guère de convenances diététiques et misent sur la rapidité et la rentabilité. Adieu l’assaisonnement au citron, et bonjour la sauce industrielle, faite à base de mayo et de milliers de calories. En voulant être sage, vous vous êtes fait piéger.
La solution
Efforcez-vous de rentrer chez vous pour déjeuner. Non seulement vous contrôlerez davantage les ingrédients, mais en plus vous ferez des économies ! Et puis, une petite pause à l’ombre, cela vous fera du bien.
Vous avez la flemme ? Demandez au restaurateur qui concocte la salade de mettre l’assaisonnement à part : vous avez le droit ! Choisissez aussi des lieux qui préparent sur place les sandwiches pour pouvoir en commander un sans beurre et sans mayo, mais avec un supplément cornichons !
Notre petit coup de pouce
Préparez à l’avance votre pause déjeuner. N’ayez crainte ; vous n’aurez pas l’air de la famille Groseille si vous utilisez des jolies lunch boxes isothermes ou les très tendances bentos japonais (petites boîtes colorées et hermétiques) dans lesquelles vous glisserez des légumes vapeur, des petits sandwiches au pain complet, aux crevettes et concombre, avec un fruit. Light et trendy, que demander de plus ?
Est-ce parce que ce sont souvent des jeunes hommes torse nu qui les vendent que nous avons du mal à leur résister ? Pourtant, il va bien falloir parce qu’entre les beignets, les prâlines et autres sucreries à l’odeur alléchante, notre balance va finir par avoir le tournis !
Bien cerner l’ennemi
En vacances, on n'a qu’une envie : décliner l’art de la paresse et ne pas bouger nos doigts de pied, sauf pour les mettre en éventail ! Donc lorsque la nourriture vient à nous, on est très tentées de dire oui.
Surtout pas ! Parce que le jour où les marchands ambulants proposeront des tomates cerises et autres grignotages light n’est pas encore arrivé. Alors on dit non aux chouchous et chichis qui ont baigné dans l’huile et aux plaisirs glacés qui recèlent de bien méchantes calories et du sucre à ne plus savoir qu’en faire…
La solution
D’abord retenir qu’un beignet à la confiture représente 345 calories et qu’un cône glacé au chocolat en compte 241. Puis se dire qu’il vous faudra nager pendant une heure pour brûler seulement l’une de ces petites douceurs ! Et une heure de natation, c’est long…
Si l’on veut vraiment se rafraîchir et surtout se faire plaisir avec une glace, on craque davantage pour un sorbet (en moyenne 80 calories) que l’on choisira dans un pot plutôt qu’accompagné d’un cornet à base de gaufrette.
Notre petit coup de pouce
Lancez-vous dans la fabrication de glaces home made et very, very light. Préparez un litre de thé, Earl Grey de préférence (aromatisé à la bergamote), ajoutez-y le jus d’un citron pressé, et après l’avoir laissé un peu refroidir, versez-le dans un bac à glaçons ou à esquimaux. Un petit tour dans le congélateur et voilà !
Avant de partir en vacances, vous étiez convaincue que vous vous sculpteriez un corps de déesse à force de courir sur la plage, pédaler sur une bicyclette ou nager dans la piscine de l’hôtel… Mais comme chacun sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions !
Bien cerner l’ennemi
Epuisée par votre année de boulot, assommée par la chaleur et bercée par le ressac de la mer, vous n’avez finalement plus l’énergie de bouger. Pire, vous pensez faire du sport parce que vous êtes allée faire trempette 10 min ou que vous avez disputé un match de pétanque ? Vous estimez aussi avoir accompli un exploit physique parce que vous avez fait une randonnée de 2 h ?
Si cette longue marche vous a en effet permis de brûler de nombreuses calories, cela ne suffit pas. C’est le travail sur la durée et effectué avec régularité qui paie, et non pas les efforts ponctuels.
La solution
Inscrivez-vous à une activité sportive sur votre lieu de vacances. Ce rendez-vous payant vous obligera à pratiquer une activité régulièrement et en plus, à faire des rencontres !
Profitez-en aussi pour vous initier à un nouveau sport. Soit une discipline uniquement praticable sur place : plongée, kite surf, voile, ski sur gazon… ou une que vous n’avez jamais pratiquée et que vous pourrez continuer de retour chez vous : aquagym, marche rapide, tennis…
Notre petit coup de pouce
Organisez tous les jours des compétions amusantes et sportives d’au moins une heure avec vos enfants, vos amis, vos voisins : courses de ballons sauteurs, record de durée de hula hoop, matches de raquettes sur le sable, balle au prisonnier…
Bien cerner l’ennemi
Si l’on sait depuis belle lurette qu’il faut "consommer l’alcool avec modération" et qu’entre "boire et conduire : il faut choisir", il faut désormais retenir un autre adage : "Sans alcool, je suis moins molle !"
En effet, sa consommation est non seulement très calorique (120 calories pour un verre de vin, 140 pour la bière et plus de 210 pour un Martini !) mais elle ralentit l’élimination des graisses et favorise leur accumulation. Notamment au niveau du ventre ! Et en plus, il ouvre l’appétit.
Un autre ennemi rôde au moment de l’apéro : toutes les petites choses à grignoter qui l’accompagnent : cacahuètes, charcuterie, tarama… Bref, rien de bien light !
La solution
Limitez-vous à un seul verre de vin. Rouge de préférence. Si son apport calorique est quasi le même que le blanc, il présente l’avantage d’être plus riche en tanins et donc en antioxydants, dont les bienfaits ne sont plus à démontrer. Alternez une gorgée d’eau et une gorgée d’alcool pour ne pas vous déshydrater. Picorez un peu mais pas trop, remplacez les olives noires par des olives vertes (elles contiennent trois fois moins de graisse) et consommez avec modération (pour éviter les ballonnements) quelques bâtonnets de crudités.
Notre coup de pouce
Faites d’une pierre deux coups et proposez des smoothies light qui vous désaltéreront tout en calmant votre appétit : concombre + carottes + jus de citron + éventuellement un yaourt à 0%. Avec une branche de fenouil (l’aliment anti-cellulite par excellence) pour la déco !
Bien cerner l’ennemi
Ils sont nombreux et ont l’air bien innocent !
- Les enfants qui nous ramènent… en enfance ! Avec eux, on a aussi envie de goûter à la fabuleuse glace Schtroumpf aux chamallows et à la crêpe au chocolat achetée sur la jetée.
- Notre mère qui nous concocte des petits plats du terroir et qui se vexe dès qu’on ne termine pas notre assiette. Alors on la termine et on finit même par la saucer avec du pain. Enfer et damnation !
La solution
Ne donnez pas de mauvaises habitudes alimentaires à vos enfants en leur promettant une glace s’ils acceptent de faire une grande balade avec vous. Proposez-leur plutôt un tour de manège à l’arrivée.
Ne vous servez qu’en toutes petites quantités lorsque votre chère maman vous a préparé une choucroute garnie. Et mine de rien, ne prenez que les plus légers des aliments : juste le chou et pas la saucisse !
Notre coup de pouce
Mettez tout le monde au diapason sans en avoir l’air ! Faites le plus souvent possible les courses et proposez un petit jeu : inventer des recettes avec les ingrédients que vous avez achetés. Votre cordon bleu de maman appréciera le défi et vos enfants imagineront des personnages rigolos avec les légumes !
Bien cerner l’ennemi
Vous êtes votre propre ennemie ! Loin de chez vous et de vos repères, vous avez l’impression d’être dans une bulle hors du temps où rien n’aura d’incidence. Poussée par l’envie de goûter à tout et la crainte de passer à côté de quelque chose, vous vous lâchez complètement. A vous et à foison : les charcuteries corses, les fromages italiens, les plats à la sauce coco thaï, les hamburgers frites de New York, les fish & chips de Londres, les pans bagnats niçois, les tortillas mexicaines… Bref, à vous les kilos en excédent de bagage au moment du retour !
La solution
La modération, bien évidemment ! Vous pouvez goûter à tout mais en petites quantités. Si ces spécialités exotiques vous plaisent tant, calmez-vous sur place mais pensez à en rapporter chez vous pour pouvoir les déguster, et non vous en empiffrer, lors de votre retour. Vous les apprécierez davantage. Dans votre ville de résidence, vous pourrez aussi vous inscrire à un cours de cuisine thaï, dénicher un traiteur italien, trouver THE resto américain qui fait des hamburgers "aussi bons que là-bas, dis !"
Notre coup de pouce
Gardez en tête ce mantra qui permettra de ne pas craquer : "je regretterai certainement d’avoir mangé ce brownie à 10 000 calories mais je ne regretterai jamais de ne pas l’avoir mangé !". Promis, juré, cela aide à résister !
NB: ce texte n'est pas de moi